Le 29 mars, tous ensemble,

les choses peuvent commencer à changer!

Gallois s’aveugle  ou se moque

« Je suis très étonné de constater que les heures supplémentaires sont en régression...

Je pense que nous n’avons pas voulu re­courir aux heures supplémentaires comme nous au­rions pu le faire.

D’ailleurs beaucoup d’établis­sements n’ont sans doute pas utilisé les souplesses offertes par les 35H »

 

Louis gallois .13/02/001

 

Et les 590 000 Jours de repos on retard pour 2000 ce ne sont pas des heures sup.?

Mais Ils ne suffisent manifestement pus à l’empereur !

 

 

Les conflits locaux et régionaux se multiplient. il est temps d’agir ensemble sur cette question

 pour véritablement aboutir aux embauches né­cessaires.

 

L’éclatement par activité 

Mise en place par la Direction pour faire croire que les difficultés ac­tuelles ne sont qu’un problème d’organisation.

Dans cette fuite en avant la Direc­tion mène notre entreprise à la pri­vatisation pour les services décou­pés. Les tranches les plus rentables seront l’objet des convoitises des intérêts privés Devant les carences organisées délibérément il sera fait appel aux « sauveteurs » privés (sur le manque de machines, par exem­ple).

On nous expliquera qu’il faut « exceptionnellement» faire appel à des retraités, manière très concrète d’attaquer le Statut.

 

Découpé, recomposé en « activités », notre travail perd sa cohérence de service public, les mé­tiers, la sécurité s’en trouvent menacés.

 

L’opposition unanime des fédé­rations n’arrête pas une direction qui applique méthodiquement les dogmes libéraux. Là aus­si une action forte doit ramener à la raison nos « Directeurs ».

 

Manques d’effectifs

Ils entraînent une dégradation de plus en plus vi­sible des conditions de travail. L’attribution des repos est très en retard, les congés sont refusés, les absences non remplacées. Au moment où le trafic augmente la Direction veut utiliser les flexibilités de son nouveau PS4. pour tenter de nous faire assurer le travail avec ces manques d’effectifs.

 

Pour l’affichage médiatique des périodes électorales, les embau­ches de 2001 ont été avancées provoquant une légère augmenta­tion dans le premier semestre... la fin d’année va être dure à tenir.

 

La Direction s’entête dans sa poli­tique, au risque de mettre en cause la sécurité (manque d’entre­tien du matériel et des infrastruc­tures, perturbations et désheu­rage des trains).

 

Au lieu d’embaucher au Statut les actuels Emploi-jeunes et autres contractuels, des Directeurs par­lent même de procéder à l’embau­che de 450 nouveaux emplois pré­caires.

L’intérim est appelé à la rescousse dans les gares.

Mr Gallois (dans une note secrète publiée par SUD-rail) recommande le développement des heu­res supplémentaires, l’utilisation des nouvelles

flexibilités pour passer en 2x8, 5x8 et travail le week-end au matériel ou l’utilisation des locomoti­ves vétustes.

 

Salaires bloqués

Le blocage des salaires imposé dans les logiques de « modération salariale » et à coup de culpabilisation des cheminots doit sauter.

La Direction a fini par accepter une négociation sala­riale qu’elle s’acharnait à refuser jusqu’à l’action du 17 octobre 2000.

 

Pour que cette négociation débouche sur de réelles avancées (SUD-Rail revendique une augmentation mensuelle uniforme <le I 500F pour tous), l’action de­vra être forte.

 

Les magouilles de la Direction SNCF, des ministères successifs et l’initiative de I’URSSAF menace même le pouvoir d’achat de pas mal de cheminots

 

La période des notations aura permis de mesurer l’étendue du blocage salarial et l’absence de réponse lo­cale. Donnons nous l’occasion de dire ensemble ce que nous avons dit en établissement, pour que la direction entende le ras le bol.

 

Tous ensemble !... vraiment !

Comme nous, nombreux sont les cheminots qui ont souhaité une riposte unitaire.

 

Face à la marche en avant d’une Direction que la confiance dans le climat consensuel rend sourde, l’évidence d’une action unitaire s’impose.

 

Les fédérations CGT, CFDT, SUD-rail, F0, CFTC et FGAAC ont constitué le début d’un axe de résistance unitaire appellent a l’action le 29 et devraient se voir pour déposer un préavis com­mun.

Ensemble ces fédérations ont décidé de passer à l’action avec un temps fort national le 29 mars préparé par des réunions unitaires, des assem­blées, des actions locales dans les jours qui pré­cèdent.

Exigeons:

- des embauches massives pour combler les manques d’effectifs,

- le retrait des projets de gestion par activi­té « Cap client ».

- Mais aussi pour exiger une véritable avan­cée sur les salaires lors de la négociation du 27.

Une réunion unitaire est encore prévue sur ce point.

 

Sud-rail prolongera le préavis commun afin de permettre aux cheminots d’engager une action reconductible, si le rapport de force le permet et qu’une mobilisation générale pour défendre les re­traites se confirme.

 

 

 

           Guillaume Pépette S’en va-t-en guerre

« Dans ce contexte, comment réagir ? Je pense que nous n’avons pas intérêt à lâcher du lest. Nous pensons en particulier que l’amélioration significative de la production qui est exigée ne sera possible qu’en recourant au travail de nuit, au travail de week-end et aux 3x8. Cela ne manquera pas de provoquer des conflits. Mais sachez (Mrs les Directeurs) que vous serez soutenus dans ces conflits sociaux « pour la bonne cause », qui servent la cause de la disponi­bilité du matériel et du développement des trafics, il en va de même pour les locomotives vé­tustes, à propos desquels il faudra savoir faire preuve de fermeté »

 

 

Guillaume Pepy. 13/02/2001 ... (75 000F par mois ...)

 

St Denis, le 16 Mars 2001