«
Je suis très étonné de constater que les heures supplémentaires sont en
régression...
Je
pense que nous n’avons pas voulu recourir aux heures supplémentaires comme
nous aurions pu le faire.
D’ailleurs
beaucoup d’établissements n’ont sans doute pas utilisé les souplesses offertes
par les 35H »
Louis gallois .13/02/001
Et les 590
000 Jours de repos on retard pour 2000 ce ne sont pas des heures sup.?
Mais Ils
ne suffisent manifestement pus à l’empereur !
Les conflits locaux et régionaux se multiplient. il est temps d’agir ensemble
sur cette question
pour véritablement aboutir aux
embauches nécessaires.
Mise en place par la Direction pour faire croire que les difficultés actuelles
ne sont qu’un problème d’organisation.
Dans cette fuite en avant la Direction mène notre entreprise à la privatisation
pour les services découpés. Les tranches les plus rentables seront l’objet des
convoitises des intérêts privés Devant les carences organisées délibérément il
sera fait appel aux « sauveteurs » privés (sur le manque de machines, par exemple).
On nous expliquera qu’il faut «
exceptionnellement» faire appel à des retraités, manière très concrète
d’attaquer le Statut.
Découpé, recomposé en « activités », notre travail
perd sa cohérence de service public, les métiers, la sécurité s’en trouvent
menacés.
L’opposition unanime des fédérations
n’arrête pas une direction qui applique méthodiquement les dogmes libéraux. Là
aussi une action forte doit ramener à la raison nos « Directeurs ».
Manques d’effectifs
Ils entraînent une dégradation de
plus en plus visible des conditions de travail. L’attribution des repos est
très en retard, les congés sont refusés, les absences non remplacées. Au moment
où le trafic augmente la Direction veut utiliser les flexibilités de son
nouveau PS4. pour tenter de nous faire assurer le travail avec ces manques
d’effectifs.
Pour l’affichage médiatique des
périodes électorales, les embauches de 2001 ont été avancées provoquant une
légère augmentation dans le premier semestre... la fin d’année va être dure à
tenir.
La Direction s’entête dans sa politique,
au risque de mettre en cause la sécurité (manque d’entretien du matériel et
des infrastructures, perturbations et désheurage des trains).
Au lieu d’embaucher au Statut les
actuels Emploi-jeunes et autres contractuels, des Directeurs parlent même de
procéder à l’embauche de 450 nouveaux emplois précaires.
L’intérim est appelé à la rescousse
dans les gares.
Mr Gallois (dans une note secrète
publiée par SUD-rail) recommande le développement des heures supplémentaires,
l’utilisation des nouvelles
flexibilités pour passer en 2x8,
5x8 et travail le week-end au matériel ou l’utilisation des locomotives
vétustes.
Le blocage des salaires imposé dans
les logiques de « modération salariale » et à coup de culpabilisation des
cheminots doit sauter.
La Direction a fini par accepter
une négociation salariale qu’elle s’acharnait à refuser jusqu’à l’action du 17
octobre 2000.
Pour que cette négociation débouche
sur de réelles avancées (SUD-Rail revendique une augmentation mensuelle
uniforme <le I 500F pour tous), l’action devra être forte.
Les magouilles de la Direction
SNCF, des ministères successifs et l’initiative de I’URSSAF menace même le
pouvoir d’achat de pas mal de cheminots
La période des notations aura
permis de mesurer l’étendue du blocage salarial et l’absence de réponse locale.
Donnons nous l’occasion de dire ensemble ce que nous avons dit en
établissement, pour que la direction entende le ras le bol.
Comme nous, nombreux sont les
cheminots qui ont souhaité une riposte unitaire.
Face à la marche en avant d’une
Direction que la confiance dans le climat consensuel rend sourde, l’évidence
d’une action unitaire s’impose.
Les fédérations CGT, CFDT,
SUD-rail, F0, CFTC et FGAAC ont constitué le début d’un axe de résistance
unitaire appellent a l’action le 29 et devraient se voir pour déposer un
préavis commun.
Ensemble ces fédérations ont décidé
de passer à l’action avec un temps fort national le 29 mars préparé par des
réunions unitaires, des assemblées, des actions locales dans les jours qui précèdent.
- des embauches massives pour combler les manques
d’effectifs,
- le retrait des projets de gestion par activité
« Cap client ».
- Mais aussi pour exiger une véritable avancée
sur les salaires lors de la négociation du 27.
Une réunion unitaire est encore
prévue sur ce point.
Sud-rail prolongera le préavis
commun afin de permettre aux cheminots d’engager une action reconductible, si
le rapport de force le permet et qu’une mobilisation générale pour défendre les
retraites se confirme.
« Dans ce contexte, comment réagir
? Je pense que nous n’avons pas intérêt à lâcher du lest. Nous pensons en
particulier que l’amélioration significative de la production qui est exigée ne
sera possible qu’en recourant au travail de nuit, au travail de week-end et aux
3x8. Cela ne manquera pas de provoquer des conflits. Mais sachez (Mrs les
Directeurs) que vous serez soutenus dans ces conflits sociaux « pour la bonne
cause », qui servent la cause de la disponibilité du matériel et du
développement des trafics, il en va de même pour les locomotives vétustes, à
propos desquels il faudra savoir faire preuve de fermeté »
Guillaume Pepy. 13/02/2001 ...
(75 000F par mois ...)
St Denis, le 16 Mars 2001