Le syndicalisme et
son évolution.
1864 Napoléon 3 reconnaît aux ouvriers le droit de coalition, interdit depuis la Révolution française de 1789. À partir de 1886, des Bourses du travail se développent dans les villes ouvrières et s'organisent localement.
1895 Au Congrès de Limoges la Confédération générale du travail, syndicats et Bourses du travail fusionnent dans la CGT.
1919 Formation de la CFTC : Confédération des travailleurs chrétiens, refusant le stalinisme. Au Congrès de Tours à la majorité du P.S. décidé de former le Parti communiste, ce qui a des répercussions dans le mouvement syndical. Dans la CGT, la majorité réformiste combat et isole ceux qui se rallient au nouveau Parti communiste. Ceux-ci finissent par quitter la CGT pour former la CGT-U en 1921. Cette scission durera jusqu'en 1936, date à laquelle les deux mouvements se réunifient.
1948 Un courant hostile à l'influence des militants communistes devenus majoritaires, s'organise dans la CGT, puis, après les grèves d'avril et mai 1947,une scission donne officiellement naissance à la CGT- F.O., plus connue sous le nom de Force Ouvrière.
1995 Après les trois semaines de grève solidaire, une partie des militants de la CFDT rejettera l'attitude des dirigeants de la Fédération, et s’en iront former « CFDT en lutte ». Après la mise en place de Jean-Claude Gayssot, ancien cheminot CGT, une partie des militants seront déçus par l'attitude attentiste de leur syndicat.
C'est donc en 1996 que SUD-Rail naîtra, regroupant des militants venus de plusieurs organisations syndicales, plus intéressés par le syndicalisme de terrain que par des attachements politiques.