Un syndicalisme  d’avenir

 

Depuis des années, nous vivons dans un monde de régression sociale.

 

Détruite par le chômage, notre société se délite et éclate. La moitié du monde du travail vit dans la misère ou sa menace, l’autre moitié est sommée d’en supporter les coûts de plus en plus impor­tants.

 

Le nombre d’exclus progresse rapidement, les in­égalités sociales (inégalités salariales, de patri­moine, de logements, de droits...) s’accentuent.

 

Les portes de l’espoir sont solidement cadenas­sées par les nouveaux maîtres de l’économie économisme, libéralisme, capitalisme.

 

L’ensemble des “décideurs” politiques sont au­jourd’hui soumis aux discours et aux dogmes libé­raux et à la politique monétariste mise en oeuvre depuis de nombreuses années.

 

L’économie n’a jamais cessé de produire des ri­chesses en progression.

 

En 10 ans, la France s’est enrichie globalement de 25%. Mais le produit de cette évolution n’a pas été investi dans la santé, les transports, les écoles ou l’emploi.

 

Il faut donc inverser les priorités et imposer une économie au service des hommes.

 

Actuellement le syndicalisme est trop souvent à côté de la plaque.

 

Un syndicalisme d’action

 

Les quatre priorités essentielles de notre action à la SNCF visent:

·à sauver notre statut et nos acquis sociaux,

·à préserver et consolider l’emploi,

·à imposer un avenir pour le service public

donc pour les cheminots, et la satisfaction des

besoins des populations,

· à réduire les inégalités sociales sans remise

en cause des acquis existants

 

 

Un syndicalisme de terrain

 

 

 

 

La constitution d’un syndicalisme “Solidaire, Uni­taire et Démocratique nécessite d’innover dans des règles de fonctionnement collectif. L’enjeu es­sentiel est une démocratie vivante, en prise avec le terrain, proche des équipes.

 

La conception ouverte du syndicalisme que nous organisons repose sur les adhérents consultés régulièrement sur:

·           les revendications et orientations,

·           les initiatives d’action.

 

Les adhérents SUD sont obligatoirement consul­tés avant la signature d’accords à tout niveaux.

 

Ni corporatiste, ni catégorielle, l’organisation syndicale est conçue comme ouverte aux luttes sociales, aux exclus, aux chômeurs.

 

(extraits de la charte SUD)